dimanche 21 octobre 2007

La Franc-Maçonnerie

Cette semaine, les militants du Renouveau Français section Finistère ont étudié un des grands fléaux de notre temps: la franc-maçonnerie, société secrète qui a fait couler tant d'encre, quelque soit les convictions que l'on peut avoir. Durant cette étude, nous avons développé les origines de cette secte, ses principes, son fonctionnement, son influence sur l'histoire de ces quatre derniers siècles et les interdits qui ont été lancés sur cette institution. Les origines de la FM peuvent être très diverses selon les différents auteurs. Mais son réel commencement date de 1717, lors du premier convent de la Grande Loge de Londres. Elle a pris son ampleur en France en 1723, avec l'écriture de sa constitution par James Anderson, pasteur écossais et par la création du Grand Orient de France. Cette constitution a d'ailleurs été gardée depuis. Elle tire aussi son emprise de la célèbre secte des Illuminés de Bavière dans le cours du XVIII ème siècle imprégnée des idées dites des lumières.
Ses principes sont bien sûre révolutionnaires, anticléricaux, humanistes, rationalistes, ... La FM recherche la suprématie de l'homme-dieu, la libération des devoirs temporels et spirituels de l'homme et la suppression utopique des différences. Elle cherche à créer cette république universelle, qui bafoue l'existence de la nation que nous défendons dans l'Ordre Naturel, l'héritage de cette nation et l'héritage que l'Eglise a donné à l'Europe et tout particulièrement à la France.
Son fonctionnement est pyramidal; elle utilise l'art royal qui est une manipulation des hommes que l'on doit absolument comprendre afin d'avoir la possibilité de faire tomber un jour ce système. Elle est divisée en deux corps: la FM inférieure ou bleue, et la FM supérieure. La FM inférieure comprend 3 degrés: apprenti, compagnon et maître. La FM supérieure comprend 33 degrés. Il y a en général deux convents (réunion de plusieurs loges nationales) par an, où il est étudié différents problèmes sociaux, culturels, politiques et religieux. Mais son influence est omniprésente: tous les secteurs sont infiltrés. Elle veut une réelle domination de ses idées à travers le monde.
Son influence sur l'Histoire est grande surtout depuis sa plus extraordinaire oeuvre qu'est la Révolution dite française. Elle a voulu cette révolution et l'a même dirigée. Elle a oeuvré durant l'empire napoléonien et a influé directement pour la première fois sur la politique sociale en 1830. Mais c'est en 1924 que l'on peut voir la FM diriger directement la politique nationale, avec la victoire du Cartel (SFIO et parti radical socialiste) qui a donné à la FM les trois quart de la Chambre des députés. Et il existe tellement d'autres exemples dans l'histoire de France et d'Europe: première et deuxième guerres mondiales, révolution espagnole et portugaise, et bien sûre russe, ...
Il est nécessaire de savoir que la FM a été excommuniée en 1917, cette excommunication fait parti du droit canon. Elle a aussi été dénoncée par bien d'autres papes: Clément XII, Benoît XIV, Léon XIII, ... Elle va directement à l'encontre de l'Ordre Naturel et de la stabilité d'un état. Sa suppression est nécessaire pour avoir un pouvoir stable, comme ont voulu le faire tous les grands nationalistes du début du XX ème siècle. Voilà défini un des grands maux de notre temps : le combat continuera jusqu'à la suppression de toutes perversions, et jusqu'à la victoire des vraies valeurs.

mardi 16 octobre 2007

L'amendement ADN

Communiqué du RF sur l'amendement "ADN" relatif au regroupement familial, qui fait couler tant d'encre et de salive...

dimanche 7 octobre 2007

Vers la création de l'homme-animal

Voilà les nouveautés de notre temps, on pouvait s'y attendre mais là c'est devant notre porte. Ce texte est tiré de Gèneéthique qui est la lettre mensuelle de la fondation Jérôme Lejeune: " L'autorisation britannique En mai 2007, le gouvernement britannique a autorisé la création d'embryons hybrides « homme-animal » (voir Gènéthique n°89, mai 2007). La Human Fertilisation and Embryology Authority vient à son tour d'accepter que certains laboratoires de recherche produisent ces embryons, faisant ainsi tomber la barrière qui sépare l'espèce humaine de toutes les autres, pour le progrès thérapeutique... Réexaminer la loi française ? Valérie Pécresse, ministre de la Recherche, annonçait le 11 septembre qu'elle souhaiterait «que l'Agence de biomédecine se saisisse maintenant des questions éthiques que suscite la décision britannique » d'autoriser la création d'un embryon homme-animal. « Ces questions ne se posent pas aujourd'hui à notre pays dans son cadre législatif actuel, mais pourraient émerger dans le cadre de la révision de la loi de bioéthique prévue en 2009 ». En effet, la loi bioéthique de 2004 pose comme principe que « la recherche sur l'embryon humain est interdite ». Par dérogation, « une recherche ne peut être conduite que sur les embryons conçus in vitro dans le cadre d'une assistance médicale à la procréation qui ne font plus l'objet d'un projet parental. Elle ne peut être effectuée qu'avec le consentement écrit préalable du couple dont ils sont issus» (CSP, art. L.2151-5). Dans ce cadre, il existe aujourd'hui dans les laboratoires français plus de 30 000 embryons qui ne font plus l'objet d'un « projet parental » et « pourraient » ainsi, selon la loi, être utilisés pour la recherche sous réserve de l'autorisation parentale. Par ailleurs, «le fait de procéder à la conception in vitro ou à la constitution par clonage d'embryons humains à des fins de recherche est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amende » (CSP art. L.2163-4). L'objectif de cette nouvelle technique de création d'embryons hybrides serait bien d'obtenir un embryon, selon le principe du clonage, par injection du noyau d'une cellule humaine dans un ovocyte prélevé chez un animal, par exemple une vache, dans le but de disposer de cellules souches pour la recherche. Mgr Elio Sgreccia, président de l'Académie pontificale pour la vie, a dénoncé « un acte monstrueux dirigé contre la dignité humaine » et demande à la communauté scientifique de se mobiliser. " Nous nous inquiétons de la disparition de notre peuple, mais voilà par quoi nous allons être remplacés si nous laissons faire ce genre d'ignominie. L'audace de la race humaine arrive commence à atteindre ses limites.