"La France des nationalistes, c'est la France réelle, à peine de réduire le nationalisme à une chimère. Et la France réelle ne subsiste plus que dans les éléments dégénérés issus de sa décomposition. Les français produisirent de grands saints, des savants, des penseurs de génie, des explorateurs, des hommes de grand esprit, des artistes incomparables, des laboureurs sages, des mères généreuses, des chevaliers. Les français d'aujourd'hui, dans leur immense majorité, sont des agioteurs, des buveurs d'apéritif, des télévores bedonnants, des individualistes étriqués perdus dans les divertissements avilissants, des avorteurs, des ergoteurs fainéants, des conformistes et des lâches.
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Et c'est la République qui, déconnectant chaque moi de son héritage glorieux et renvoyant chacun à soi-même, les a rendus tels. Mais c'est l'abandon de la foi qui, depuis les insurrections calvinistes et jansénistes, et celle de Rousseau, de Voltaire et des Lumières, les a convertis en républicains.
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Et la seule foi capable de dépasser par le haut, ou de la vivifier jusque dans son ordre propre, c'est la foi catholique, la seule vraie foi. La France ne peut s'autoriser à être nationaliste, ainsi à se glorifier de son identité, que si elle a quelque chose d'universel à communiquer à l'univers, quelque chose qui élève tout homme en tant qu'homme au-dessus de lui-même.
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La France n'a le droit d'être nationaliste que si elle est chevaleresque. Et elle ne redeviendra un peuple de chevaliers que si elle redevient catholique. Il ne s'agit plus de sauver la France, de conjurer son décès. Il s'agit de la ressusciter."